MyParcours, le patient acteur de son parcours de soin

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MyParcours, un solution qui simplifie le parcours patient

Avec la transformation numérique qui s'impose dans le secteur de la santé, le patient doit pouvoir être plus autonome dans son parcours de soin. La solution MyParcours, conçue par les équipes de SIGMA, répond justement à ce besoin. Un besoin omniprésent qui révèle un vrai tournant culturel dans le secteur de la santé.

 

Comment la solution MyParcours est-elle née ?

MyParcours est une application mobile qui aide le patient dans ses démarches à chaque étape de son parcours de soin, de quelques jours avant son rendez-vous ou son entrée dans un établissement de santé jusqu’au suivi post rendez-vous ou hospitalisation. En février 2017, nous avons développé une première version sur-mesure pour un de nos clients spécialisé dans la médecine et chirurgie obstétriques à Rezé. Puis en 2018, le programme Ma Santé 2022 est lancé par le Ministère des Solidarités et de la Santé avec l’ambition de placer le patient au cœur de sa santé. Avec l’accord de notre client pour ouvrir cette application à d’autres acteurs de la santé, MyParcours est alors née telle qu’elle existe aujourd’hui. Elle rend le patient acteur de sa santé en lui donnant accès à toutes les informations nécessaires pour choisir et prendre des décisions éclairées tout au long de son parcours de santé dans le groupement d’établissements. Il peut s’agir de la préadmission, la liste des praticiens, l’itinéraire pour se rendre à son rendez-vous, la centralisation de ses documents de santé (ordonnances, résultats de prise de sang, échographies…), des listes de mémos et d’actions à réaliser, etc.

En quoi l’application MyParcours illustre-t-elle un tournant culturel dans le secteur de la santé ?

Même si le programme Ma Santé 2022 et celui de mise en application de ses lignes directrices HOP’EN (Hôpital numérique ouvert sur son environnement) ont été lancés il y a déjà un an, le changement de paradigme pour les professionnels de santé s’amorce tout juste. Donner plus de capacité de choix et de liberté au patient dans sa façon de se soigner séduit sur le principe mais fait peur de par la nouveauté de l’approche. La phase d’acculturation de nos clients établissements de santé est essentielle. Les questionnements portent surtout sur les moyens de maîtriser la communication en interne et à l’extérieur des établissements sans compromettre la volonté d’ouvrir l’accès aux informations de santé aux patients. Ce ne sont pas les sujets des systèmes d’information ou des retours sur investissement financiers qui préoccupent le plus : il s’agit donc bien d’accompagner un changement culturel auprès des professionnels et des patients.

Comment les équipes SIGMA accompagnent-elles leurs clients professionnels de santé dans cette période de transformation ?

Nous travaillons avec les acteurs de la santé depuis 2005. C’est une chance de pouvoir s’appuyer sur des relations clients forgées sur le long terme car la confiance est un repère essentiel en phase de transformation ! Nous avons déjà eu l’occasion d’accompagner un tournant culturel. En 2012, nous avons renforcé notre démarche Santé en devenant agréé hébergeur de données de santé. L’agrément ayant bousculé les mentalités, nous avons aidé les professionnels de santé à comprendre l’intérêt de tracer et sécuriser les activités pour garantir l’intégrité des données et accroître la confiance avec leurs patients et leurs partenaires. Nous pensons aussi que la meilleure façon d’appréhender la transformation du secteur de la santé est d’inviter à la réflexion des profils aux compétences diverses et complémentaires du territoire et de travailler en réseau, ensemble. Partenaire actif des acteurs de la Santé, SIGMA a été invité par l’ARS des Pays de la Loire à participer en décembre au projet innovant HOSCI (HellO Santé Citoyen Innov) en tant qu’entreprise référente. Cette journée d’ateliers de prospective doit permettre d’imaginer comment chaque citoyen envisagera sa santé dans son environnement (entreprise, commune, quartier résidentiel…) en 2060. La réponse est donc toujours fondée sur l’expertise métier et l’intelligence collective !

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