Dans le cadre de l’ouverture de ses 2 premiers magasins franchisés FNAC en 2017 à Douala au Cameroun et à Brazzaville au Congo ; Mercure International a choisi la solution de gestion des points de ventes PLEIAD et le savoir-faire des équipes SIGMA pour appuyer efficacement son implantation en Afrique francophone.
De quand datent les premiers échanges avec Sigma ?
Gilles Blin : Il s’agit d’une coopération engagée à la fin des années 90. Monsieur Houdrouge, notre PDG, avait alors racheté une chaîne de supermarchés présents dans différents pays d’Afrique, qui ne disposaient pas des mêmes progiciels, des mêmes matériels et formait un dispositif un peu disparate.
De façon à rendre cet ensemble plus homogène et efficient, il a fallu rationnaliser diverses activités au niveau du parc de magasins et l’informatique a été le premier sujet… D’où la rencontre avec Sigma.
Quelle solution recherchiez-vous alors ?
Gilles Blin : La première préoccupation était de trouver un outil efficace pour coordonner tous les aspects de la gestion des points de vente. C’est alors que nous avons découvert les fonctionnalités de Pleiad, le progiciel conçu par Sigma, et nous avons fait le choix de travailler avec. Depuis, quand Sigma développe de nouvelles options, nous nous modernisons également… Plus récemment ; nous avons acquis notamment leur solution de gestion du coffre, donc de la recette des magasins.
Pour l’ouverture de deux magasins FNAC au Cameroun et au Congo, vous avez également sollicité Sigma. Pourquoi ?
Gilles Blin : Quand un nouveau projet se présente, soit le franchiseur avec lequel nous travaillons nous confie la gestion « clé en main » de son magasin avec les outils déjà existants ; soit il nous laisse carte blanche pour mettre en place notre dispositif. Dans ce cas, notre réflexe naturel est de solliciter nos partenaires de confiance dont Sigma fait partie. Après analyse de nos besoins, nos interlocuteurs Sigma nous proposent un schéma d’organisation, avec les actions et conditions accompagnant sa mise en œuvre. Ce fut le cas sur le projet FNAC.
En quoi ce dossier était-il particulier ?
Gilles Blin : Par rapport à notre activité de grande distribution alimentaire, ce projet dans le monde de l’édition et du culturel présentait un rythme inédit avec des fournisseurs très spécifiques.
Une gestion particulière a donc été nécessaire, en intégrant aussi notre propre organisation. En effet, Mercure International dispose d’un bureau d’achats, qui interagit entre l’ensemble de nos fournisseurs, points de vente, filiales… et facilite ainsi les relations entre nos magasins à l’étranger et nos sources d’approvisionnement en France.
Sigma, partenaire historique, avait déjà bien identifié ce schéma et leur expérience dans le secteur culturel a fait la différence.
Comment s’est déroulé le déploiement ?
Gilles Blin : Le projet était très complexe, notamment au travers de la notion de balisage en magasin concernant les informations techniques et commerciales. Les produits sont très différents, avec des présentations hétérogènes, des fiches techniques très denses…
Nous avons pu tester à l’avance les différentes applications avec Sigma, dont les équipes se déplacent sans problème en Afrique, et un travail important a été effectué en amont pour border les processus et mettre en place ce projet.
Le résultat est là : entre l’expression de nos besoins et l’ouverture effective des magasins, huit mois seulement se sont écoulés.
Qu’en retenez-vous ?
Gilles Blin : De la satisfaction. Nous avons ouvert sans dysfonctionnement, avec tous les produits étiquetés et répertoriés dans notre système, pour un passage facilité en caisse. Ce n’est pourtant pas toujours si simple. Il s’agissait d’ailleurs du premier magasin FNAC qui parvenait à ouvrir avec toute sa production étiquetée de façon automatique au bon format à partir du fichier articles initial. Un vrai plus, qui a suscité l’étonnement des gens de la FNAC…
Que diriez-vous, enfin, de l’accompagnement de Sigma sur ce projet ? Et de manière plus globale ?
Gilles Blin : Quand on a un partenaire fiable, dont on connaît la capacité et la performance, notre premier réflexe va être de le consulter pour lui proposer un challenge qu’il saura relever de façon satisfaisante. Travailler dans des pays lointains avec des contextes particuliers n’est pas toujours facile, et Sigma connaît nos problématiques et nos priorités, ce qui facilite bien des choses. Avec Sigma, nous avons aujourd’hui un vécu commun, on ne repart pas de zéro à chaque fois.
« Les équipes Sigma sont constamment à l’écoute de nos besoins. Ils savent adapter leur discours et formations aux contextes qui sont les nôtres et aux populations avec lesquelles nous travaillons… et cela facilite grandement les échanges ! »
Et demain avec Sigma ?
Gilles Blin : Des discussions sont en cours avec des futurs franchiseurs potentiels, et ce processus gagnant-gagnant avec Sigma sera à nouveau engagé pour mener à bien de nouveaux projets.