Finance durable

Facturation électronique et PDP : quelles obligations à partir de septembre 2026 ?

Illustration de la facturation électronique

À compter du 1er septembre 2026, toutes les entreprises assujetties à la TVA, quelle que soit leur taille, devront être en mesure de recevoir et émettre des factures électroniques via une Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP) ou le Portail Public de Facturation (PPF).

La dématérialisation des factures et de l’administratif en général fait partie des enjeux stratégiques de toutes les entreprises depuis maintenant plusieurs années. Très concrètement, quand on parle de facture électronique, on fait écho à la digitalisation de tout ce processus de facturation, de la création à l’archivage (transmission, réception et intégration incluses).

D’après un article paru sur lemondeduchiffre.fr en collaboration avec le CSA, plus d’une entreprise sur deux ignore le calendrier de la réforme sur la facturation électronique… Et 11 % des sondés savent définir le principe d’une facture électronique.

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Facturation électronique : quand et comment passer à la PDP ?

La réforme de la facturation électronique et de la PDP oblige, dès le 1er septembre 2026, toutes les entreprises assujetties à la TVA à émettre, transmettre et recevoir leurs factures au format électronique via une PDP, Plateforme de Dématérialisation Partenaire (ou via le PPF, Portail Public de Facturation).

Cette réforme, qui a déjà été décalée pour laisser aux entreprises le temps de s’adapter, vise plusieurs objectifs :

  • Renforcer la lutte contre la fraude à la TVA ;
  • Automatiser toutes les obligations déclaratives via l’e-reporting ;
  • Améliorer la compétitivité des entreprises grâce à une gestion plus sécurisée et plus fluide de tous les flux de facturation.

Au cœur de ce nouveau dispositif, les PDP jouent un rôle central. Immatriculées par l’administration fiscale, celles-ci vont assurer la conversion, la transmission et la réception des factures. Elles seront également là pour en assurer l’intégrité et l’authenticité, tout en attestant aussi de la lisibilité des données. Enfin, elles seront chargées de transmettre certaines données à l’administration, notamment pour simplifier les déclarations fiscales.

Les entreprises vont donc toutes devoir, avant septembre 2026, choisir une PDP agréée pour garantir leur conformité réglementaire.

Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent être en mesure de recevoir des factures électroniques dès le 1er septembre 2026.

  • 1er septembre 2026 pour les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) ;
  • 1er septembre 2027 pour les petites et moyennes entreprises ainsi que les PME.

Plateforme de Paiement Partenaire : anticiper dès maintenant !

Face à la nécessité de travailler avec une PDP dès le 1er septembre 2027, les entreprises qui n’ont pas encore déployé ce processus ont tout intérêt à anticiper dès maintenant, pour que la transition soit la plus fluide possible.

La première étape implique de réaliser un audit complet des processus de facturation en place, afin d’identifier précisément quels sont tous les flux concernés par la réforme (transaction B2B ou B2C, nationales ou internationales, etc.).

Ensuite, il va falloir choisir une solution de dématérialisation adaptée, en recourant à une PDP immatriculée officiellement (la liste est disponible sur le site impots.gouv.fr).

Pour garantir la réussite de cette transition, la mise à jour de vos logiciels de gestion peut être requise (solutions de comptabilité, ERP, etc.). En effet, vous allez devoir vous assurer de respecter les formats exigés et ce n’est pas forcément le cas sur une solution de gestion ancienne.

Enfin, dernière étape incontournable : former toutes vos équipes aux nouveaux outils et processus, sans oublier de prévoir une phase de test pour garantir la transition la plus efficace et la plus fluide possible dès septembre 2026.

Quels sont les avantages de la facturation électronique ?

La facturation électronique n’est pas toujours un sujet prioritaire dans les organisations… Pourtant, elle induit un certain nombre de bénéfices directs et indirects !

Médiateur des entreprises depuis 2016 auprès du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Pierre Pelouzet en est convaincu. « Ce dispositif ne doit pas être vu comme une contrainte mais comme une opportunité pour les TPE-PME. La dématérialisation (…) est un outil formidable pour réduire notamment les retards de paiement », souligne-t-il.

Outre le gain sur ce volet stratégique que sont les retards de paiement – rappelons qu’une TPE/PME sur 4 en France fait faillite pour cause d’impayés -, le passage à la facturation électronique offre à l’entreprise bien d’autres opportunités :

  • Renforcer sa compétitivité grâce à la dématérialisation administrative, ce qui permet des gains de temps et d’argent,
  • Simplifier les démarches chronophages au travers notamment du pré-remplissage de la TVA,
  • Faciliter le suivi des factures,
  • Améliorer la connaissance de son écosystème en temps réel,
  • Mieux piloter l’activité grâce aux données produites dans le cadre de la facturation électronique.

Pour se dérouler dans les meilleures conditions, le passage à la facturation électronique demande de respecter un certain nombre d’étapes clés.  

  • Communiquer sur le changement et sensibiliser les utilisateurs
  • S’informer sur les obligations en fonction de la taille de son entreprise
  • Identifier les acteurs (partenaires, fournisseurs, services, etc.) concernés par la transformation
  • Dresser un état des lieux des différentes évolutions à réaliser
  • Remettre à plat l’organisation de la facturation et de la comptabilité
  • Choisir les solutions et outils les mieux adaptés (ERP Finance, opérateur et/ou plateforme de dématérialisation…)

Votre logiciel comptable, l’allié de la dématérialisation des factures

Afin de profiter pleinement des atouts de la facturation électronique, chacun doit s’y préparer rigoureusement. Pour cela, chaque entreprise doit initier un plan d’actions précis, à déployer de manière méthodique (lire encadré « Dématérialisation : comment la mettre en place ? »).

Au-delà de cette base méthodologique, il s’agit également pour chaque organisation d’identifier les outils les plus adaptés à mobiliser dans ce chantier de digitalisation des factures à la fois complexe et décisif.

Pouvoir s’appuyer sur les fonctionnalités d’un ERP Finance devient alors une vraie force. Permettant une gestion centralisée des différentes données fournisseurs, il facilite le traitement et le suivi des informations comptables. Avec une réduction à la clé des erreurs occasionnées par les saisies manuelles.  De quoi répondre aux défis réglementaires, posés par la facturation électronique, et gagner encore en automatisation, sécurisation et optimisation de l’ensemble pour tous les flux de l’entreprise (comptables, financiers, métiers, etc.).

Plus d’infos dans la vidéo de l’Agence pour l’Informatique Financière de l’État