Ingénieure commerciale : écoute experte et regard stratège

Retour sur un parcours atypique et inspirant dans ce focus métier ingénieure commerciale.

De la psychologie du travail à l’ingénierie d’affaires, Ibtissem concilie sens de l’humain et esprit stratégique pour valoriser les offres Digitales et Infogérance du Groupe Sigma.

Quand le numérique se nourrit des sciences humaines et sociales…

 

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Comment bascules-tu de la psychologie du travail au métier d’ingénieure commerciale ?

Étonnamment, j’ai découvert le métier d’ingénieure commerciale pendant ma maîtrise en psychologie du travail à Paris. Mon premier stage était dans une agence web : je venais en soutien de la responsable des Ressources Humaines qui travaillait en étroite collaboration avec le Business Developer. La diversité des secteurs investis et des profils rencontrés par ce professionnel m’a tout de suite séduite. Si bien qu’une fois mon diplôme obtenu en 2006, mon premier emploi en recrutement s’est transformé en ingénierie commerciale au bout de neuf mois.  

Je retrouve beaucoup d’enseignements de la formation en psychologie dans mon métier. Les capacités d’abstraction, de projection et d’écoute sont essentielles pour orchestrer l’offre de services que je propose en bon accord avec les besoins spécifiques du client. La méthodologie des sciences humaines et sociales a d’ailleurs souvent été une valeur ajoutée et différenciante pour décrypter les attentes du marché… dans une vision autre que celle enseignée en école de commerce.  

Pourquoi avoir choisi le secteur du numérique ?

Initialement, je n’avais pas d’appétence particulière pour ce secteur mais je viens d’une famille où la culture informatique est très forte. Mon stage en agence web m’a fait réaliser que je partageais plus de codes que je ne l’imaginais. Puis, lors de mon second stage en entreprise traditionnelle, j’ai compris que ma place était dans un secteur bien plus dynamique, au développement tentaculaire et passionnant… comme le numérique !  

Les nouvelles technologies nous encouragent aussi, je le crois, à nous rappeler ce qui nous rend humain et n’est pas réductible à des algorithmes : le pouvoir de l’émotion, la finesse de l’intuition… Encore faut-il des ESN engagées, comme le Groupe SIGMA, pour rappeler que leur impact sur la société peut s’envisager de façon positive s’il est maîtrisé.  

Peux-tu nous expliquer ton métier d’ingénieure commerciale chez SIGMA ?

Aujourd’hui, je remplis plusieurs rôles chez SIGMA. En tant qu’ingénieure commerciale depuis 2011, mon travail est de démarcher des clients potentiels, écouter leurs attentes et besoins, comprendre leur situation métier particulière, et d’agencer notre offre de services pour qu’elle aboutisse à un produit final, sur-mesure, qui corresponde à leurs besoins. C’est pour moi l’opportunité d’être créative par rapport à une vision d’entreprise et sur la façon de valoriser ses offres.  

Depuis janvier, je suis aussi Responsable des Ventes de l’offre Digitale du Groupe SIGMA. Ce rôle ajoute une dimension collective à mon travail : l’analyse du marché, la gestion du budget à l’échelle d’une stratégie commerciale embarquant une équipe d’une dizaine de contributeurs… impliquent une vision plus macro.  

En parallèle, je participe à un projet d’entreprise d’envergure pour le groupe : l’accompagnement des collaborateurs aux nouvelles pratiques managériales liées à l’intelligence émotionnelle. Tout en concrétisant un projet personnel puisque j’attends mon deuxième enfant depuis bientôt huit mois. Les femmes aussi peuvent concilier ambition professionnelle et épanouissement personnel !  

Quels conseils donnerais-tu à une future ingénieure commerciale ?

Les premières des qualités à développer sont la curiosité, l’écoute et l’empathie, cette capacité à s’approprier les questionnements du client… en acceptant qu’on ne peut pas toujours répondre à toutes les questions d’emblée. L’ouverture d’esprit et l’envie de voyager à travers les métiers et les secteurs d’activités sont aussi de vrais atouts pour s’adapter à n’importe quel contexte client. Enfin et surtout, l’appétence pour le développement business et le sens des dynamiques de marché… avoir le goût du défi !